Yeah, joli le Japon.

Yann avait pris son temps avant d'essayer de trouver le chemin vers l'ophelinat Kaora. Rah il n'aimait pas appeller ça orphelinat, étant donné qu'il ne l'était pas réellement. Très bien, appelons ça le Pensionnat Kaora. Et puis c'est bien triste de dire "orphelinat". Il avait passé la matinée à gambader dehors, visitant le pays de ses origines. Les gens y étaient très chaleureux. Ce qui le déçevait plus était de voir que les japonais étaient des personnes bien pressées. Dans une certaine ruelle où il était passé, de nombreux hommes en costard l'avaient bousculés, un air séireux collé sur le visage. Yann en fut assez surpris. Oh et puis qu'importe, ce n'est pas comme si il allait s'amuser ou faire péter des pétards avec des hommes d'affaire.

Arriva le moment où trouver ce....pensionnat. Il aurait tout le temps de visiter plus tard. il était plus impatient de voir là où il commençerait une nouvelle vie. Au bout de deux heures de recherche sous un soleil tappant , il se retrouva devant la grande bâtisse. Beh pas bien pratique les japonais de ne mettre aucun nom de rue ..

Il n'était même pas fatigué de sa journée où il avait couru, marché partout. Son sourire était aussi grand que d'habitude, pendu à ses lèvres. Il ouvrit les grandes portes et se retrouva dans un luxueux hall. Alors ses yeux se mirent eux aussi à sourire de plus belles.

- Wow !

A son grand malheur, le hall était vide. Pas même de concierge. Il vérifia l'heure, 15h. ils étaient peut être tous en cours. Ennuyant. Son gros sac au dos, il s'allongea sur un banc, un petit sourire encore et toujours gravé sur ses lèvres.

Mya traversait le hall en vitesse. La jeune fille aux yeux violets était en retard au cours de musique, et le professeur allait certainement la coller en retenue. Elle s'arrêta une seconde et pris le temps de regarder autour d'elle. La réception, les bancs, le papier peint toujours aussi affreux. Tout en pensant que les dirigeants devraient changer la décoration de l'orphelinat, tout a coup, elle aperçu un garçon qu'elle n'avait jamais vu était allongé sur un banc, avec son sac.

-Kyaaaa!

L'adolescente tremblait. Elle n'aimait pas du tout ca, car le nouveau venu lui bloquait la route vers les salles de cours. Elle resta là, cachée derrière un petit arbre. Mais, le pensionnaire l'avait-il vu? En tout cas, elle essaya de se cacher en attendant qu'il parte. Elle se souciait plus de la retenue, juste de l'adolescent a quelque mètre d'elle.

Yann était toujours posé sur ce banc au blanc douteux. Du moins "posé" est un bien grand mot. Il tappait du pied, remuait la tête, les yeux fermés, bougeant sa tête au même rythme que ses tapotements. Ses mains elles s'amusaient à passer dans les trous du banc. Il imaginait les personnes présentes ici. Il se voyait déjà faire exploser des bombes à eaux dans le bureau du concierge, aller à la plage... Le pauvre, s'il savait la réalité des orphelinats. Les gens n'y sont pas bien joyeux, il allait bientôt le savoir.

Puis, d'un coup il s'arrêta. Un sourire toujours gravé aux lèvres. Mais cette fois c'était un sourire vainqueur, malicieux. Ses yeux restèrent fermés et en se relevant brutalemet, il s'écria.

- Trouvé !

Il pointa du doigt un arbre où se faisait voir une mèche violette, un sourire amusé pendant cette fois au visage. Ses yeux riaient eux aussi en silence. Ah le silence, qu'est ce que c'est bon, mais lorsque Yann est dans les parages, il est impossible de connaître cette douce mélodie où le vent prend le rôle d'instrument muet.


- Je n'mange pas tu sais, fit il avec son habituel accent québécois. Eh ouais, les apparences ( tête de japonais en l'occurence) étaient souvent trompeuses. A même temps qu'il parlait, il s'était appuyé contre ce même arbre, un regard vainqueur dans ses yeux. Dé là il put apercevoir une autre fille.

Et une autre, celle ci adossée à un mur, un loup à ses pieds.

-Yeah! lacha t-il impressionné.

Il s'approcha en silence de la jeune fille en question. Une larme s'était déposée sur sa joue. Yann souria alors de plus belle en se creusant une petite fossette à chaque coin de sa bouche. Non pas par moquerie, mais il n'aimait pas voir les gens malheureux, c'était sa façon de l'exprimer. Il resta face à elle et s'écria de nouveau...

-Bouh!

Il attrapa chaque coin de bouche de la jeune fille au regard d'ailleurs très vide, et les lui tira vers le haut afin de créer un sourire...un peu grimacé, mais qu'importe hein.

Dès que la garçon l'avait trouvé, Mya perdit son sang-froid habituel. Elle tremblait, suffoquait, elle était vraiment prise de panique. L'adolescente aux yeux violacé regardait partout. Elle se glissa encore plus entre l'arbre et le mur, ou elle écorcha un peu la tapisserie.

-Ouf, dit-elle en poussant un petit soupir discret.

Soudain, deux minutes plus tard, lorsque elle s'était calmée, Mya sortit tranquillement de sa cachette, touts ses sens en éveil. Lorsque qu'elle aperçut l'étrange garçon, elle fut comme paralysée. La jeune fille resta là, sans parler, à regarder le nouveau pensionnaire de la tête aux pieds. Il avait l'air d'un japonais, oui, mais avait l'accent québecois. Interloquée mais méfiante, elle ne préféra rien dire. Elle se mit légèrement en position de garde et attendit.

Yannn aurait pu se croire chanceux d'être acceuilli par deux jolies jeunes filles, mais leur cractère n'est pas très comode... Une qui a l'air de s'énerver pour rien, et une autre qui tremble comme une feuille.

Yann sursauta un peu lorsque le loup de Miss Sourire se leva. Apparemment elle fut elle aussi prise au dépourvue et s'accrocha au torse de Yann. Notre petit québécois fut assez surpris et gêné, et ne put s'empêcher de rougir un petit peu. Au bout de quelques instants, il recommenca à sourire à vanner la jeune fille partit en trombe vers la porte.

- Désolé, y'a pas grand chose toucher à ce niveau fit il en plaisantant. Ce qui ne se doutait pas, était que les gens d'ici semblaient un peu suceptibles, peut être faudrait il qu'il se calme....oh beh non, impossible.

Puis ayant oublié l'autre jeune fille, il revint vers l'arbre, et celle ci se fit basculer par la fille au loup dénommé Skye. Celle ci continua sa route, un visage un peu énervé. Celui lâcha un léger soupir, enlevant son sourire.

- S'excuser est necessaire lorsqu'on bouscule quelqu'un, non Miss Sourire ?

Il haussa les sourcils, et se retourna un sourire de nouveau au coin des lèvres vers la jeune fille accro à son arbre.

- Euh, tu comptes rester là tout la nuit ?

Il avait rapproché son visage assez pour qu'elle ne puisse plus se cacher dans quelconque autre trou.

Mya se trouvait dans une position très désagréable pour elle. La garçon avait approché de façon à ce qu'elle ne puisse s'échapper ou se cacher. Alors, l'adolescente aux yeux aussi mauve que sa veste l'observa avec grand soin. Soudain, sans avertissement, elle fonça les sourcis et gifla le nouveau pensionnaire. Elle avait, pour la première fois, un regard de haine, qui vous fait froid dans le dos. Elle savait que s'était lui. Et elle allais prendre sa revanche. Il lui avait lançé une pierre quand elle était au Québec, quand elle errait, seule. Sans se demander si c'était vraiment lui elle lui lança:

-J'espère que tu te souvient de ce que tu m'a fait au moins?

Dans le fond de son coeur, Mya savait bien que ce n'était pas lui. Mais, ce gars lui fait souvenir toute les atrocités qu'elle avait vécu. Elle ferma les yeux et inspira un bon coup avant de lançer un regard qui tue. Elle attendait la réponse de celui qui lui avait dit des injures.

j'suis un peu beaucoup inactive donc j'm'incruste xD

Yusu était assise contre le mur, par terre, une jambe étalée sur le carrelage froid et l'autre ramené vers son ventre plat, soutenant son bras.
Elle soufflait bruyamment.
Au bout de quelques secondes elle inspira plus fort et souffla d'un seul coup.
Elle se releva et observa le long couloir.
Elle s'entrainaît.
Elle aimait la gym. Les cours avait commencé depuis déjà un bon quart d'heure mais qu'importe.
Ses jambes reculèrent jusqu'à mur du fond et s'élancerent dans une courte course.
Son bassin donna de l'élan à son corp et ses bras levés se récéptionnèrent sur l'étroit tapis qu'elle avait posé tout le long du coridor.
Ses fines jambes volèrent et elle enchaîna 3 roues à la suite.
Elle avait déjà parcouru moins d'un quart du couloir.
Elle s'élanca à nouveau et se mit en équilibre.
Ses mains avancèrent jusqu'à ressentir un léger mal et elle se laissa basculer en arrière.
Elle posa ses paumes sur ses hanches et observa la distance à parcourir.
Elle se jeta presque en avant pour enchaîner des roulades écartées et sérrées.
Elle fit une planche et se remit en équilibre sur une main.
Une roue et...elle heurta quelqu'un.
Elle entendu un poid tombé et se releva pour observé la scène.
Emiliy était avec Sky...le regard vide...qui saurait lui redonner le sourire et l'envie de voir le monde autrement...
Son visage se tourna ensuite en direction d'une jeune fille.
Aucuns signes particuliers.
Et enfin ce jeune homme...Malgré le temps qu'elle avait passé ici elle ne l'avais jamais vu...
Au bout de quelques secondes de réfléxion elle s'aperçut que le poid tombé par terre était sans doute lui.
Elle se confondit en excuses en l'aidant à se relever.

C'est pas grave

Yusuchine sourit...cet accent et ce visage nouveau...le soleil sur son visage et l'air frais que laissait passé la porte...elle souriait comme elle ne souriait pas beaucoup...

Yann Rosty a écrit:

Cette même jeune fille au regard vide semblait tout d'un coup énervée. Ouais bon, ce n'est pas nouveau lorsqu'on parle avec Yann la première fois, il paraît un peu trop familier, alors pour les japonais ...
D'ailleurs, il était en train de se demander si elle n'était pas schyzo. Elle lui lanca un regard noir bien qu'elle soit aveugle, il le sentait, et elle partit finalement s'excuser. Yann fut surpris sur le moment, mais retrouva son petit sourire. Que dis je, grand sourire.Peut être ne la voyait elle pas, mais elle l'a senti, elle n'a pas perdu le sens du toucher qu'il sache. M'enfin qu'importe, il ne cherchait pas les ennuis, et même s'il s'entête dans sa tête, il préfère laisser dire la demoiselle, Ô grande fille du Magicien Sourire. Mais bon, il ne comptait pas quand même s'excuser.

Quant à l'autre jeune fille, ce fut pire. Oui, vous savez celle aux cheveux mauves qui se cache derrière son arbre fétiche ? Non mais sans rire, quel accueil. S'il avait su que les japonais étaient comme ça. Fait quoi ? Hein ? Entre une schyzo et une parano, y'a de quois e poser des questions. Mais il trouvait cette situation marrante.

-Qué ? Je t'ai fait quoi moi ? C'est la première fois que je te vois ma jolie,

d'un ton ironique mais tout en restant amical et souriant.



- Bon, bon, je ne m'attendais pas à un tel accueil, je savais les japonais coincés, mais alors là.



A ces mots, il fit uin petit clin d'oeil à Miss Parano afin de lui montrer qu'il plaisantait. Ouais nan parce que vu le regard equ'elle lui lançait elle aussi. Vaut mieux détendre l'atmosphère, m'enfin, sa façon de fair en'était peut être pas la meilleure.

"Bon, bon, je ne m'attendais pas à un tel accueil, je savais les japonais coincés, mais alors là"

C'était la meilleure que Mya avait entendu! Et en plus, il lui avait donné l'horrible surnom de "ma jolie". Notre adolescente aux iris violet sentait la colère monter encore plus. Mais quel idiot de pacotille. Et puis, son affreux sourire la rendait malade. Aussi, quand une autre fille lui rentra dedant, elle sourit presque. En tout cas, quand son pseudo-ennemi se releva, elle lui demanda, d'un ton très sec:

-Tu crois que c'est facile pour nous de vivre comme ça. Tout le monde, ici, a perdu ses parents. Certaines ont même erré, d'autre ont été oubligée de changer de pays. Et toi, oui tu a perdu tes parents, mais c'est toi qui a choisis de vivre ici. Pas nous. Alors arrête d'essayer de nous apprivoiser comme des animaux domestiques.

Mya était plus en colère que n'importe quel moment. Cette fois-ci, elle tremblait.... Mais de colère.

Alors que Yann concentrait toute son énergie si 'lon puit dire à comprendre le charabia de la fille aux cheveux violets, une autre lui fonça dessus de plein fouet.

- Aaaaaïe.

Une petite blonde. Décidemment, elles lui en voulaient toutes ou quoi ? Il ne s'attendait tout de même pas à quelque chose d'aussi brutala usssi insuportable soit il. Mais ... non. Elle fondit en excuses. Ceci le rassura, au moins, cette jeune fille ne lui en voulait pas. Beh on sait jamais, si maintenant on le déteste sans même avoir eu à lui parler, ça en devient inquiétant. Il reprit son visage enjoué, tiré par toutes sortes de ficelles invisibles, et lui dit:

- Non non, c'est rien. CA m'fera qu'un bleu t'inquiètes.

Etant la seule dont il ait vu un léger sourire, et qui lui laissa la peine de se présenter, il en prit la peine.

-Yann.

L'autre par contre revint à lacharge, et ce, pas très gentiment. Comment savait-elle qu'il avait choisi de venir ici de son plein gré ?

*elle a ses règles ? Oo*

Il siffla doucement comme époustouflé, ce n'était pas méchant, mais on aurait pu prendre ça ironiquement.

- Hey tout doux ma petite, je t'ai aggressé ? Non. Il avait dit ça en rigolant, pour montrer qu'il ne comptait pas se disputer. Et puis ne me mets pas sur ce genre de sujet, je pourrai essayer de te fair ela morale pendant 5 heures. Et comment sais tu que j'ai choisi de venir ici ? Oh et tant bien même, que ce soit ici ou ailleurs, je finis dans un orphelinat, dis moi ou est a différence , mmh ? Tu sais, ne cherche pas à m'énerver, tu perdrais ton temps.

Il avait lâché tout ceci de son sourire innocent, et sa voix naïve.

Quand Yann lui demanda pourquoi elle avait su pour l'orphelinat, Mya se rappella comment elle avait rentrée dans le bureau du directeur et aussi, elle avait jeté un petit oeil dans les fiches secrètes. En tout cas, dès qu'elle releva la tête (que celle-ci avait baissé durant son petit souvenir) la jeune fille pourta une main à sa bouche, comme pour dire quelle avait fait une énorme gaffe. Effectivement, l'adolescente aux iris violets s'avait enfin rendue compte que celui là n'était pas le bon garçon dont elle parlait. Elle ouvrit grand les yeux et laissa s'échapper:

"Je suis désolée, je te prenait pour un idiot de premier genre qui m'aivait lancé des pierres dans le passé."

Mais, ce que je n'est pas dit, c'est que, quand Mya avait dit le mot "idiot", elle avait pensé que Yann était aussi con que le gars qui lui avait lancé des pierres. Après avoir quitté des yeux le nouveau (pas si nouveau que ca) elle apperçu l'horloge.

"Ah noooon! Mes cours! J'les avait oublié!"

Et elle partit en courant, échappant sa flûte.