Et en souriant, s'il vous plaît ! =) [PV 1°]

Yôko, après avoir foulé de son pas léger l'allée qui menait à l'orphelinat, en franchit les lourdes portes de chêne. Après la chaleur et la luminosité du dehors, la fraîcheur du hall était apaisante. La jeune fille en sourit d'autant plus. Elle portait au bout de chaque bras une énorme valise de cuir, malheureusement sans roulettes. Ses autres affaires étaient réparties entre un sac à dos, et un autre qu'elle portait en bandoulière. Elle voyait quelques personnes bavarder, d'autres qui passaient simplement, et pensa qu'elle se plairait dans cet orphelinat. Elle en rit seule doucement. Yôko aperçut quelques personnes qui semblaient sympathiques, et se jura de parler à tout le monde. De toute façon, elle ne pourrait pas faire autrement, connaissant sa personnalité. Elle chercha quelque chose à faire pour qu'on la vit... Mais que faire ? Crier "au feu " ? Danser au milieu du hall ? Elle ne supportait pas de se sentir ainsi transparente. Alors, elle s'arrêta au milieu de la clairière carrelée, posa ses bagages avec bruit, en soupirant .

"Pfiou ! fit-elle, J'en peux plus !"

Ce disant, elle écarta sa frange de son visage par le côté droit, puis tritura son éternelle écharpe en signe d'impatience. Avec la chaleur, la laine commençait à la gratter. Mais bon, après tout, cela contribuait à son style, et elle jugeait cet accessoire absolument in-dis-pen-sable. En revanche, elle retira son blouson violet, ne mourrons pas non plus de chaud pour une simple affaire de style...
Elle se retrouva donc ainsi, au milieu du hall, en t-shirt blanc "I <3 NY", jean droit et écharpe, à attendre que quelqu'un daigne venir satisfaire son désir d'attention sur sa personne.

Notre petit québécois, lui, était en quête d'un quelconque sourire. Les seuls qu'il ait pu obtenir étaient ou des sourires grimacés, oeuvres de ses mains, ou ironique. Tout le monde était si froid et ennuyant ici. Mais ne nous décourageons pas, il doit bien y avoir quelqu'un comme lui....ou pas ? Mais non, aujourd'hui était son jour de chance. Alors qu'il marchait guêtant le moindre visage sympathique telle un jaguar sur sa panthère (hum xD), il aperçut une petite nouvelle à en juger par sa valise. Il ne perdit pas une seconde pour lui venir en "aide". Mëme si son instinct lui répétait " N'y va pas tu vas encore te faire rembarrer", il était bien trop sociable pour ça. Quoique "trop" est un mot bien faible. Il s'approcha doucement de la jeune fille en question. Bof, il n'était pas super discret par sa veste au blanc éclatant. Effort inutile Yann. ^^

- Nouvelle ? Il souria joyeusement, comme à son habitude, accompagné de ses yeux rieurs.

De son accent québécois qu'il s'efforçait de cacher, il ne faisait qu'empirer sa voix. Bien qu'elle soit très mignonne, il se méfiait de l'eau qui dort. Alors alors, qu'allait elle lui faire ? Un regard assassin elle aussi ? Un vent ? Une baffe ? Une prise de karaté ? Non quand même paas. Du moins nous l'esperons. Puis il quitta ces pensées inutiles qui lui abiment le cerveau (d'après lui), pour se porter sur le T-shirt de la demoiselle. En tant qu'adepte de la mode, il adorait, évidemment.

-Joli T-shirt, lâcha t-il de son habituel visage enfantin.

Yôko avait attendu une petite minute qu'on l'approche. Soudain, une voix masculine dotée d'un petit accent l'apostropha. Elle se retourna, souriant de plus belle, et dit joyeusement à l'inconnu (qui, soit dit en passant, n'était laid...) :

"Eh oui ! Tu as l'air d'être un habitué, à ce que je vois, non ?"

La jeune fille ébouriffa un peu ses cheveux du dessous, avec un petit rire silencieux. Elle avait gagné son pari contre elle-même, on l'avait accostée... En plus, ce jeune homme n'avait pas l'air désagréable. Ne nous précipitons pas trop, elle verrait bien avec le temps.
Il la complimenta sur son t-shirt, et elle en rougit intérieurement de plaisir. Il avait du goût, en plus !

"Merci !"

Elle eut un sourire radieux tout en contemplant la tenue de son interlocuteur : blouson blanc et slim noir... ça lui allait bien !

"J'adore ton style !"

Yôko observa l'adolescent. Il avait un joli visage un peu enfantiin, et très souriant ; un peu comme elle, mais en garçon, quoi. Et il avait l'air aussi enjoué et bavard qu'elle, vraiment, c'était parfait.

"J'm'appelle Yôko, et toi ?"

Il avait un petit accent charmant... Elle lui demanderait sa provenance après, pour ne pas non plus le gaver de questions, cela dégoûtait souvent les gens d'elle avant même de la connaître.
Attendant sa réponse avec impatience, elle se recoiffa avec une impatience nerveuse. À peine à l'intérieur, elle rêvait déjà de sortir et de courir pieds nus dans l'herbe. Deviendrait-elle hyperactive ?

Alors que ses yeux étaient crispé à l'intérieur de lui même, il fut plutôt choqué de la personnalité de cette dénommée Yôko. En effet,n souriante, assez bavarde à première vue, et surtout décoincée. Elle avait même plus l'air d'être le sozie féminin de Yann. Dieu avait enfin entendu ses prères. Pendant un instant, il regarda le plafond décoré avec des yeux de cocker le lustre, euh non Dieu pour le remercier. Après ce moment de choc intensif pendant lequel sa bouche comme des yeux formaient un "O", il revint à son air habituel. C'est à dire souriant tel un dégénéré qui vient de voir un arc en ciel.

"Eh oui ! Tu as l'air d'être un habitué, à ce que je vois, non ?"

-Tout dépend ce à quoi tu fais allusion dit-il en rigolant. Cette fois il ne se privait plus pour rigoler afin de ne s'attirer aucun malentendu, non cette fois il pouvait rire comme il voulait....enfin. Si c'était par rapport à l'orphelinat, ouais non j'suis pas vraiment habitué, trop grand.

Yann se mit à sourire comme jamais depuis son entrée ici. Certes il en avait soulé beaucoup avec cette fichue bouche qui s'édentait à chaque fois, mais jamais il n'avait autant deccroché sa mâchoire. Son visage était encore plus enfantin qu'à la normale. D'ailleurs, celui de la jeune fille aussi, c'était mignon.

-Mercii, et de rien.

Il remarqua Yôko se toucher frénétiquement les cheveux. Elle n'avait pas l'air pourtat bien stressée.

- Tu es stressée ? fit il en désignant ses cheveux. Ah et je suis Yann! Yann Rosty, enchaaanté.

Aussi bavard qu'était Yann, es présentations se poursuiviaent sur un autre sujet... Il s'approcha de la jeune fille et chuchota à son oreille afin que les autres élèves passants n'entendent pas.

-Et je ne peux pas te cacher d'être content de voir quelqu'un comme toi. Les autres élèves sont moroses et incapables de sourire ou même comrpendre l'humour.

Il se recula, lui adressa un clin d'oeil en signe d eplaisanterie. Même si c'était un avertissement.

Yôko fit un grand sourire au dénommé Yann.

"Enfin, par rapport à moi, t'es un ancien quoi !"

Le voir rire si soudainement la fit doucement rire elle aussi. Elle aimait voir les gens rire, cela la mettait encore plus en joie.
Il souriait de son sourire kawaii, comme disait sa grand-mère, et elle sourit de même.

"Oh, merci, dit-elle, et de rien !"

En se rendant compte de l'absurdité de sa réponse, elle rit joyeusement, et passa encore sa main dans ses cheveux. Qu'est-ce qu'elle avait, aujourd'hui, à faire ça tout le temps ? Elle n'était ni génée, ni stressée, pourtant... Etrange, étrange... D'ailleurs, Yann l'avait remarqué. Zut, zut, zut ! ça se voyait tant que ça ?

"Oh, c'est juste un tic... Elle sourit. D'habitude, c'est quand je suis stressée ou génée, mais là, c'est sans raison. ça arrive, des fois !"

Ouf, elle s'en était sortie sans trop passer pour une débile, l'honneur était à peu près sauf. Un mouvement du jeune homme l'interrompit alors... Il s'approcha d'elle, et chuchota à son oreille. Le sourire de Yôko se figea alors, et elle écouta attentivement son interlocuteur lui parler de ses futurs camarades.
Elle lui rendit son clin d'oeil avec son air enfantin, suivi d'un hochement de tête pour montrer qu'elle avait compris.

"Dis, ça te dérangerait si on allait dehors ? Je vais devenir claustro, enfermée ici..."

Elle rit doucement à nouveau, et empêcha sa main gauche d'aller encore triturer ses cheveux.

Non vraiment là, il remerciait Dieu, et ne s'en privait pas pour le cacher. Il forca sur ses yeux clos, les mains jointes et croisées devant lui, le tout accompagné son sourire idiot. Il n'y a que des extrèmes ici, ou des personnes quasi suicidaires, ou des personnes ( dans ce cas là il n'avait trouvé que Yokô) aussi bout-en train que lui. C'était trop beau. Il se pinça même le bras afin de voir si c'était réel. Il avait passé deux jours inerfenaux, et là un petit rayon de soleil, ça fait du bien. Il reprit alors son air jovial et fix droit dans les yeux la jeune fille.

- Ouais...bonne idée. Allons-y!

Au moment où il s'apprêtait à franchir le seuil de l'énormissime porte de chêne, il se stoppa net. Observat d'un oeil réfléchi les quatres sacs plus ou moins gros de Yôko, il ne put s'empêcher d'attraper les deux valises de cuir.

- On ne peut pas dire que tu voyages léger, un sourire innocent encore schotché au visage. A même temps, lui non plus, à son arrivée, était assez chargé..

Une fois sorti, le soleil lui frappa de plein fouet le visage. Ses yeux grimaçèrent à la place de sa bouche. Il se mit dos au "ballon de feu", et marcha en arrière tout en attendant Yôko. Seulement...BAM...inévitable. Un rocher situé pile poil derrière lui et ... vous imaginez la suite, non ? En plus de ça, il s'était fait écrasé par les deux valises.

* Maudit soleil, moi qui t'aimait..xD *

Il se rassit douloureusement, posant les deux valises pour le moins écrasantes à côté de lui, et se frotta l'arrière de la tête en signe de gêne, et puis aussi de picotement suite à la chute. qu'est ce que vous croyez, ça fait mal ! Il rigola de lui même, et ne sortit qu'un:

- Oups. Arf, désolée pour tes valises, y'avait rien de fragile j'espère ?

Même quand il veut aider, sa maladresse lui joue des tours, Dieu n'était pas avec lui pour très longtemps tout compte fait.

Yôko vit soudain le jeune en position de prière, et même se pincer le bras, comme pour vérifier qu'il ne rêvait pas. Etait-il fou ou simplement reconnaissant au Ciel pour lui avoir enfin envoyé une personne heureuse de vivre, comme lui ? Certainement un peu les deux.
Yann la regardait dans les yeux, sans insolence. Tant mieux, elle adorait ça. Au moins, elle n'avait pas l'impression de géner les gens. Et puis, parler avec quelqu'un qui fixe impertubablement le bout de ses sandales, ce n'était pas follement agréable...

Elle hocha la tête en souriant, souleva difficilement ses énormes valises, et suivit le jeune homme. Celui-ci les lui prit des mains, pensant sans doute qu'elle étaient légères... Mais il n'en était rien - ce qui était à prévoir.

"J'ai apporté la totalité de mes affaires, donc forcément, c'est assez... Massif !" dit-elle joyeusement.

Yann reculait. L'adolescente sentit alors que quelque drame allait avoir lieu. Voulant éviter tout incident, elle commança à dire :
"Atten..."

Mais trop tard, elle n'eut pas le temps de finir son mot que, déjà, le jeune homme était par terre. Il avait l'air d'un vrai Monsieur Catastrophe. Eh bien, ils seraient deux !

Dans un premier temps, Yôko rit sans méchanceté. Voir les gens tomber l'avait toujours fait rire, sans qu'elle puisse se l'expliquer. Puis elle se décida à aider Yann, et lui tendit la main.

"ça va, rien de cassé ? Elle s'accroupit. Ta tête en a pris un coup, non ? Tu veux aller à l'infirmerie ?"

Après une courte pause qui l'étonna elle-même, la jeune fille reprit :

"Tinquiète pas pour mes bagages, y a que des habits dedans."

Continuant à lui tendre la main pour qui le relève, Yôko fit à son interlocuteur ce sourire rassurant qu'on les enfants, tout en espérant qu'il ne se soit pas fait mal.

"Teto ! mais ou est-tu passé ? Reviens! et toi Nakayoshi tu reste ici !"
Ainsi notre petite Miu arriva devant l'orphelinat Kaora. Elle s'enfonca tete baisée dans la grande allée,sa petite valise volant derrière elle et ne s'arreta que pour lever les yeux sur cette grande batisse.
*waouuu je ne regrette absolument pas mon ancien orphelinat! j'espère juste que je pourrai me faire de nouveau amis ....*

"Tetooooooo !! Nan mais ou est cette foutu sour...!!! bang!"
une légère brise lui caressa doucement les joues permettant de remontter sa franche qui lui avait caché la vue.

"....Oh je... Oh mon dieu! je sui si maladroite! " Elle tendit sa main au jeune garcon qu'elle venait subitement de renverser et d'après les vetments étalés par terre et la bosse sur le derrière de son crane vennait juste de tomber.
Miu aida donc ce jeune inconnu à se relever et se retrouva en face de lui .Elle rougit un peu car aux premiers abords elle était toujours un peu timide.
Soudain elle se baissa à ses pieds( non pas pour leur dire bonjour XD) et sortit un soutif de sa valise étalée par terre dans laquelle elle pris une souris blanche comme la neige.
"Teto mais que fait-tu la dedans ?"b]elle se retourna alors vers le jeune garcon et accrocha le soutif sur l'épaule pour se liberrer les main. Elle pris sa souris et la metta sur son épaule puis repris le soutif qu'elle rengea dans son sac.
"Nakayoshi? Te peux venir maintenant!"
Un petit chaton noir (d'après les conseils de Mya qui me prend pour une sorcière .... xD)s'avanca joyeusement vers sa maitresse qui lui caressa machinalement la tete.

La petite orpheline se retourna et vu une jeune fille à l'air sympathique .... mais qui portait tout de meme une écharpe par cette chaleur!
Ah oui avec toutes ses aventures elle avait presque oublié la chaleur ... Elle décida donc d'enlever son blouson en cuir dévoilant en entier une robe très légère qui valsait avec le vent et ses grands cheveux blonds.
Elle les pris alors et les rammena comme à son habitude sur le coté et annonca devant l'air surpris des inconnus
[b]"Oulala mais il fait toujours aussi chaud ici ?"b]Et devant leur nouvel air septique elle se redressa et annonça en tendant la main
"Miuky Mameha,mais apellez moi Miu!"
et elle afficha un grand sourire.